Malgré une situation géographique a priori peu favorable, la commune de Brennilis possède un riche patrimoine culturel grâce à une présence humaine précoce et continue. En effet, Brennilis a été occupée dès le mésolithique, les traces antiques les plus visibles nous venant du néolithique. L’étude d’autres empreintes a permis de démontrer avec certitude l’occupation du site de Brennilis à l’époque médiévale. Enfin, pendant une partie de l’Ancien Régime, les habitants de la commune furent dominés par les seigneurs avoisinants, notamment par ceux du Rusquec, faute de métairies nobles sur le territoire. Les seules traces montrant l’existence d’un possible manoir dans la commune ont été relevées à Kerranou. La population de Brennilis était composée de fermiers, marchands ambulants ("pilhaouers") et paysans. Le sol rendant l’agriculture impossible sur une grande partie du territoire, l’économie du village reposait essentiellement sur le commerce de la toile et l'exploitation des tourbières, cela jusqu’aux années 1930 et l'électrification avec la construction du barrage et la réalisation du réservoir Saint Michel. Brennilis s’édifia en commune en 1884 et fonda son école en 1885.
Le bourg fut desservi pendant plusieurs décennies par le train reliant Rosporden à Plouescat ("train patates"). Cependant, la pauvreté des sols et des habitants entraîna une forte émigration dès le début du XXè siècle au cours de laquelle la jeunesse alla chercher fortune en ville. Néanmoins, l’activité économique de la commune s’accrut avec l’arrivée de la première centrale nucléaire française en 1963, maintenant en cours de démantèlement. Aujourd’hui, Brennilis entreprend un tournant dans sa politique culturelle en cherchant à valoriser son patrimoine riche mais parfois oublié.
Le bourg fut desservi pendant plusieurs décennies par le train reliant Rosporden à Plouescat ("train patates"). Cependant, la pauvreté des sols et des habitants entraîna une forte émigration dès le début du XXè siècle au cours de laquelle la jeunesse alla chercher fortune en ville. Néanmoins, l’activité économique de la commune s’accrut avec l’arrivée de la première centrale nucléaire française en 1963, maintenant en cours de démantèlement. Aujourd’hui, Brennilis entreprend un tournant dans sa politique culturelle en cherchant à valoriser son patrimoine riche mais parfois oublié.
Photographie : mairie de Brennilis